Filtres à charbons actifs
L’adsorption par charbon actif consiste à faire passer les gaz sur un lit de charbons actifs qui peut être imprégné chimiquement pour traiter de petites molécules (N2H et NH3). Le charbon actif peut être placé dans des caissons pour les faibles débits ou dans des tours pour les autres débits.
Les débits traités peuvent être très importants avec de petites concentration de COV.
Le coût d’investissement est faible et le coût de fonctionnement moyennement élevé (en fonction de la charge de charbon).
Laveurs de gaz
Ce sont des colonnes dans lesquelles l’air à traiter est mis en contact avec des réactifs par pulvérisation ou garnissage. Il est nécessaire de mettre en œuvre un laveur par famille de composés (acide, base).
Les débits traités peuvent aller jusqu’à 100000 m³/h avec une excellente efficacité sur les composés odorants.
Le coût d’investissement est moyen et le coût de fonctionnement moyen.
Biofiltres
La biofiltration consiste à faire passer l’air sur un lit (tourbe ou autre) servant de support aux bactéries. Ces lits sont placés dans des cuves chaudronnées ou maçonnées.
Le système convient particulièrement pour le traitement des émissions de COV régulières, sans pics importants.
Les débits traités peuvent aller jusqu’à 100000 m³/h avec une très bonne efficacité sur les éléments organiques, notamment soufrés.
Le coût d’investissement est moyen et faible coût de fonctionnement.
Oxydeurs thermiques, catalytiques
L’oxydation des COV est réalisée par combustion (température supérieure à 750 °C) ou combustion sans flamme (température inférieure à 400 °C).
Les oxydateurs thermiques régénératifs comprennent des échangeurs à base de céramique améliorant la récupération de l’énergie.
Les débits traités peuvent aller jusqu’à 22000 Nm³/h. Ils sont efficaces sur les solvants, les mélanges complexes et les fortes concentrations.
Leurs coûts d’investissement et de fonctionnement sont élevés.